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J. Chim. Phys.
Volume 63, 1966
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Page(s) | 1515 - 1524 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1966631515 | |
Published online | 28 May 2017 |
Sur la formation d’ions Al+ au cours de la dissolution anodique de l’aluminium
Laboratoire de Physique des Liquides et d’Électrochimie 1, rue Victor-Cousin, Paris, 5e, France.
On détermine l’influence de certains paramètres de l’électrolyse sur la valeur Ne de la valence initiale de dissolution de l’aluminium. Les mesures sont effectuées dans des conditions sensiblement isothermes, grâce à un refroidissement convenable de l’anode.
En opérant dans les conditions les plus favorables à l’obtention de faibles valeurs de Ne, on parvient à mettre en évidence l’existence d’une valeur limite Ne = 1, ce qui constitue un argument fondamental en faveur de la formation d’ions Al+ dans une première étape du passage en solution du métal. Des considérations énergétiques suggèrent que l’ion monovalent existerait à l’état stable dans une couche anhydre recouvrant l’anode.
Abstract
We determine the influence of certain parameters of electrolysis on the initial mean valence number Ne of aluminium. The measures are made in practically isothermal conditions, owing to a proper cooling of the anode.
By carrying out experiments in the conditions the most favourable to the obtention of low values of Ne, we succeed in bringing out the existence of a limit value Ne = 1, which proves to be a positive argument in favour of the formation of ions Al+ in the primary stage of dissolution of the metal. Considerations on energy enable to think that the univalent ion would exist in a stable state in an almost crystalline anhydrous layer coating the anode.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1966