Issue |
J. Chim. Phys.
Volume 64, 1967
|
|
---|---|---|
Page(s) | 1670 - 1673 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1967641670 | |
Published online | 28 May 2017 |
Rotation magnétique (effet Faraday) et caractère ionique partiel : les liaisons de covalence σ issues d’un atome de phosphore tricoordonné
Département de Chimie Inorganique, 38, rue des 36 Ponts, Toulouse, France.
L’étude d’une série de molécules aliphatiques saturées du type P(XYZ) montre que la rotation magnétique ρPX d’une liaison covalente σ issue d’un atome de phosphore tricoordonné n’est pas réellement une constante mais varie linéairement en fonction du caractère ionique IPX de celle-ci :
ρPX = aPX + bPX.IPX.
On constate en outre que ρPX est d’autant plus grand que IPX est plus petit, le coefficient bPX étant dans tous les cas négatif. La valeur de ce dernier augmente par ailleurs en valeur absolue quand l’électronégativité du coordinat X diminue.
Ces résultats généralisent ceux déjà obtenus dans le domaine des composés saturés du carbone et du bore et la compensation intramoléculaire des termes bir bij.Iij observée à cette occasion se produit également dans le cas des composés phosphorés, justifiant ainsi l’évidence expérimentale de l’existence d’une systématique additive de rotations magnétiques de liaison dans la chimie du phosphore.
Abstract
The magnetic rotation of a (P — X) covalent bond is not a true constant but is in linear relation with the partial ionic character of the bond. A set of such
ρPX = aPX + bPX.IPX
relations is given in which bPX is always negative and increases sharply when X electronegativity decreases.
Intramolecular compensation of bPX.IPX terms explains the experimental evidence of a bond magnetic rotations additivity law in phosphorous chemistry.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1967