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J. Chim. Phys.
Volume 70, 1973
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Page(s) | 1151 - 1161 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1973701151 | |
Published online | 28 May 2017 |
Inhibition de la pyrolyse de l’éthanal par l’isobutène ou par les butènes-2 (cis et trans)*
Université I et INP de Nancy, Département de Chimie Physique et de Pétrolochimie, Équipe de Recherche n° 136 associée au CNRS, 1, rue Grandville, 54042 Nancy-Cedex.
L’isobutène et les butènes-2 (cis et trans) diminuent la vitesse initiale de pyrolyse de l’éthanal vers 500 °C.
Ces influences inhibitrices peuvent être interprétées quantitativement à l’aide d’un schéma cinétique, qui apparaît comme un nouveau cas particulier limite du mécanisme général d’inhibition ou d’accélération, proposé et analysé en 1966.
Bien qu’ils soient moins réactifs que le radical libre CH3, vis-à-vis de l’éthanal, les radicaux libres méthyl-allyle et butène-2 yle, stabilisés par résonance, réagissent cependant avec cet aldéhyde par métathèse, l’énergie d’activation de ce processus étant voisine de 12 kcal.mole-1.
Abstract
Isobutene, cis- and trans-but-2-ene reduce the initial rate of ethanal pyrolysis around 500 °C.
These inhibiting effects can be quantitatively interpreted in terms of a kinetic scheme, which appears as a new limiting particular case of the general mechanism of acceleration or inhibition, proposed and analyzed in 1966.
Though methylallyl and but-2-enyl resonance-stabilized free radicals are less reactive than CH3. free radical upon ethanal, they still react on this aldehyde through metathesis with an activation energy close to 12 kcal.mole-1.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1973