Issue |
J. Chim. Phys.
Volume 77, 1980
|
|
---|---|---|
Page(s) | 149 - 155 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1980770149 | |
Published online | 29 May 2017 |
Cation ammonium tertiaire et liaison hydrogène intramoléculaire
(Laboratoire de Chimie Physique Macromoléculaire de l'E.N.S.I.C. (C.N.R.S. E.R.A. 23) E.N.S.I.C. — I.N.P.L., 1, rue Grandville 54042, Nancy Cedex, France.
La spectroscopie infrarouge a mis en évidence l'existence en solution chloroformique d'une liaison hydrogène intramoléculaire unissant un site ammonium tertiaire au groupe carbonyle de trois séries d'esters et d'amides tertiaires ω-dibutylaminés. Elle se manifeste par un abaissement de la fréquence ν(N+-H) et ce glissement varie avec la taille du cycle formé et la nature du groupe accepteur. La fréquence ν (C = 0) subit aussi un abaissement sauf dans le cas des espèces α-dibutylaminées. L'interaction intramoléculaire N+ -H ... O = C est défavorisée par les milieux dissociants et par la présence d'un anion compensateur de forte basicité.
Abstract
Infrared spectroscopy was used to provide evidence for the occurrence in chloroformic solutions of an intramolecular hydrogen bonding involving a tertiary ammonium group and a carbonyl group incorporated in ω-dibutylamino esters or tertiary amides. The ν (N+-H) frequency shift depends upon the size fo the chelation ring and the nature of the acceptor function. The ν (C = 0) frequency is similarly shifted excepting for α-dibutylamino species. The intramolecular N+ -H . . .O = C interaction is destabilised in dissociating solvents and by the presence of strongly basic anions.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1980