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J. Chim. Phys.
Volume 72, 1975
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Page(s) | 375 - 378 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1975720375 | |
Published online | 29 May 2017 |
Enthalpies de mélange des aldéhydes aliphatiques avec les hydrocarbures
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Istituto Chimico Policattedra, Università di Cagliari, via Ospedale 72, Cagliari., Italie.
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Centre de Recherches de Microcalorimétrie et de Thermochimie du CNRS, 26, rue du 141 e RIA, 13003 Marseille., France.
Les auteurs ont mesuré les enthalpies de mélange HE à 25 °C du propanai et du butanal-n avec l’heptane-n, le cyclohexane et le benzène et ils les ont comparé avec les enthalpies de mélange des cétones avec les mêmes solvants.
Les valeurs HE positives observées en milieu d’hydrocarbure saturé sont attribuées aux interactions dipole-dipole, dipole-dipole induit et de dispersion entre les groupements CO. Aucune interaction spécifique ne semble se manifester entre l’atome H du groupement CHO et le groupement CO. Au contraire, l’interaction entre les cétones paraît plus forte qu’entre les aldéhydes. Les auteurs attribuent ce fait à l’augmentation de la densité d’électrons sur la double liaison C = O sous l'influence des groupements alkyl.
En milieu benzénique les courbes HE des cétones et des aldéhydes sont très semblables. Les valeurs HE relativement petites, voire même négatives, montrent l’existence d’interactions (dipole-dipole induit et de dispersion) avec le benzène, plus fortes dans le cas des cétones que dans celui des aldéhydes.
Abstract
The enthalpies of mixing at 25 °C of propanal and n-butanal with n-heptane, cyclohexane and benzene were measured and compared with the enthalpies of mixing of n-alkanones with the same solvants.
The positive excess enthalpies, HE, observed in mixtures with aliphatic hydrocarbons were attributed to dipole-dipole, dipole-induced dipole, and dispersive interactions between the CO groups. No specific interaction seems to occur between the H atom of the CHO group and the CO group. On the contrary, the interaction between ketones appears to be stronger than between aldehydes. This is attributed to the increase of electron density on the C = O double bond under the influence of alkyl substituents.
The HE curves with benzene of aldehydes or ketones are quite similar. The small positive or even negative HE values show the existence of (dipole-induced dipole and dispersive) interactions with benzene, stronger in the case of ketones than in the case of aldehydes.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1975